Tu veux t’ouvrir sur le monde
Si tu souhaites que la littérature te fasse voyager ou t’emmène découvrir d’autres contrées, d’autres cultures, d’autres chemins de vie, d’autres luttes, voici une sélection qui devrait te convenir.
Si tu t’intéresses à la vie des femmes de la Tunisie rurale et cherches un témoignage à l’écart des idées reçues, on te conseillede venir écouter Azza Filali parler de son roman Malentendues, le jeudi soir au Broc Café à Espeluche ou le samedi soir à L’Annexe à Montélimar.
Dans son roman Refuge au crépuscule, Grégoire Domenach nous emmène sur les pas d’un photographe français au Kirghizstan. Tu peux assister à sa rencontre à Rochemaure à 20h30 et venir dès 18h pour une visite guidée de l’exposition de photos de Yohanne Lamoulère installée à la passerelle himalayenne de Rochemaure dans le cadre du festival Présence(s) Photographie.
Tu peux ensuite prolonger cette rencontre et ce voyage par la projection du film Centaure d’Aktan Arym Kubat, dont Grégoire Domenach fera l’introduction.
Pourquoi ne pas commencer par une séance de cinéma avec le film L’étreinte du serpent de Ciro Guerra, projeté en lien avec l’invitation de Benoît Coquil pour son roman Petites choses ? (payant)
Le lendemain, tu peux rencontrer l’auteur au Saint Thom’s à Saint-Thomé et l’écouter parler de son roman très documenté consacré à la recherche du champignon hallucinogène psilocybe au Mexique. Comme dans l’Amazonie de L’étreinte du serpent avec la plante sacrée yakruna, on y montre l’impact de la rencontre de la civilisation occidentale avec le chamanisme traditionnel.
Dans son roman Deux grands hommes et demi, ce jeune écrivain malien nous parle de l’exil, d’une zone rurale enclavée du Mali jusqu’à la ville puis l’Europe. Avec ce roman écrit dans une langue vigoureuse et imagée, qui retrace le destin individuel de son héros, Diadié Dembelé parvient à étayer avec beaucoup de finesse la réflexion sur la question migratoire.
Trois occasions de le rencontrer : à Amorcito Corazon à Montboucher-sur-Jabron le jeudi soir, à la Nap’Monde le vendredi soir et au Café d’Éclair le dimanche.
Cette autrice péruvienne, installé en Espagne, nous livre dans ce roman mêlé de rage et de tendresse, une réflexion décapante sur le colonialisme, la famille et le racisme.
Rencontre-la samedi après-midi à Couleurs Café ou dimanche matin à Maison Rosa.
On dit que traduire, c’est trahir. Sans aller jusque là, pourquoi ne pas retourner à la langue originale, en écoutant des extraits lus par nos auteurs de langue étrangère ? D’une langue à l’autre, se laisser imprégner par un rythme et une musique porteurs, eux aussi, d’un sens et d’une culture.